Critique de Momodora : Moonlit Farewell sur Switch

Par Pierre Moutoucou , le 13 février 2025 - 4 minutes de lecture
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Récemment, j’ai eu l’occasion de m’immerger dans l’univers enchanteur de Momodora: Moonlit Farewell sur Nintendo Switch. Ce dernier opus de la série, développé par Bombservice, a déjà su séduire de nombreux joueurs sur PC avant de faire le saut sur la console hybride. L’expérience promet une aventure captivante mêlant exploration, combats dynamiques et une esthétique pixel art à couper le souffle. Alors, qu’est-ce qui fait de ce jeu un incontournable pour les fans de metroidvania ?

Une histoire captivante

Dans Momodora: Moonlit Farewell, vous incarnez Momo, la prêtresse du village de Koho. La tranquillité de son monde est troublée par des démons évoqués par le son d’une cloche maléfique. Momo se lance alors dans une quête pour découvrir l’origine de ce mal et sauver son village. La narration, bien qu’elle soit accessible aux nouveaux venus, offre des résonances pour ceux qui ont déjà suivi les aventures des précédents chapitres. Je me suis personnellement senti à l’aise avec l’intrigue, même sans avoir joué aux titres antérieurs.

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Un design visuel impressionnant

Le premier point qui m’a frappé est indéniablement la pixel art de ce jeu. Elle crée une atmosphère unique, presque rêveuse, qui rappelle les classiques du genre tout en y ajoutant une touche moderne. Les animations fluides et les décors soigneusement conçus transportent réellement le joueur dans l’univers de Momodora. La bande-son, principalement orchestrée autour du piano, accompagne délicatement l’action sans jamais être envahissante, ce qui enrichit l’expérience globale.

Meilleures mécaniques de jeu

Le gameplay se base sur l’exploration et les combats bien rythmés. Momo dispose d’une arme de près pour les attaques rapides et d’un arc pour les coups à distance. La grande nouveauté, le système des Sigilles, permet à chaque joueur de personnaliser son style de combat. En augmentant les dégâts lorsque votre endurance est au maximum, ce système introduit un aspect stratégique appréciable. Cependant, il arrive parfois que la finesse des mécaniques nécessite un temps d’adaptation, surtout pour ceux qui ne sont pas familiers avec le genre.

Le portage sur Switch

Le passage vers Nintendo Switch a apporté son lot de modifications intéressantes. En plus de l’aventure principale, limitée à environ 10-15 heures, le jeu propose une mode Boss Rush. J’ai trouvé cela très plaisant, d’autant plus que cela donne une belle option pour prolonger la durée de vie du jeu. Côté technique, le jeu fonctionne de manière fluide sur Switch, avec une qualité visuelle similaire à celle de la version PC.

La question de la taille d’écran

Pourtant, je dois avouer que j’ai trouvé la Switch Lite trop petite pour tirer pleinement parti des détails majestueux du jeu. Certains aspects visuels peuvent passer inaperçus sur un écran plus petit, et il serait judicieux de jouer sur une version OLED pour profiter de l’ensemble des richesses graphiques. Cela dit, la portabilité reste un point fort de la Switch, permettant de profiter de l’aventure n’importe où.

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Une expérience inoubliable

En nettoyant le village de Koho et en complétant ma quête, j’ai été agréablement surpris par la profondeur de l’expérience de Momodora : Moonlit Farewell. Cette aventure, tout en étant simple, me rappelle pourquoi j’adore les metroidvania. Je suggérerais tout de même aux nouveaux joueurs de se préparer à quelques défis, car certains passages peuvent requérir une patience accrue.

Je vous encourage à découvrir ce titre si vous êtes en quête d’un jeu qui allie tradition et modernité tout en offrant une expérience immersive. Momodora: Moonlit Farewell a su m’enchanter, et il est fort probable qu’il saura séduire d’autres amateurs de jeux vidéo par son charme et sa facilité d’accès à la fois.

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