Fraude, vol, contrefaçon : la face cachée du marché NFT
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Le nouveau Carolingien : la face cachée des alliances. Vol. 2. Transgressions : le jeu des espions Nicolas Isigny Balland EditionsNicolas Isigny
Publié
hier à 17h39, mis à jour il y a 1 heure
ENQUÊTE – L’industrie non réglementée de la certification de la propriété numérique est en proie à la fraude et à la violation des droits d’auteur, y compris en France.
Mélanie Christin, co-fondatrice du studio de jeux vidéo Atelier 801, n’a jamais caché sa méfiance à l’égard du marché des certificats de propriété numérique enregistrés en blockchain, dits NFT (Non Fungible Token). “Ce n’est pas ce que la technologie m’enlève, c’est ce qui m’exploite pour spéculer et arnaquer”, explique-t-il. Ce directeur artistique en a fait l’amère expérience en début d’année.
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Au moins trois collections de jetons non fongiques contenant les conceptions de souris espiègles qu’il a créées pour le jeu vidéo Transformice ont été publiées sur la plate-forme OpenSea. « J’ai été prévenu par des internautes sur les réseaux sociaux. C’étaient mes dessins, légèrement retouchés », soupire-t-il. Ses œuvres ont été pillées par des inconnus. “C’est la spéculation qu’il y a tant de vols.” Selon une étude de Chainalysis, 40 milliards de dollars ont été dépensés en 2021 pour acheter ces actifs numériques.
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