Les musées succombent à l’appel du NFT
Après Uffizi à Florence, Hermitage à Saint-Pétersbourg ou Belvedere à Vienne, le British Museum de Londres vend des œuvres de manière numérique et non répétitive.Rien à redire à l’appel des NFT (ou “tokens non fongibles”, en français), ces titres numériques personnels faisant référence à des images enregistrées dans la blockchain. Après le monde de l’art, du luxe et du sport, c’est au tour des musées de s’impliquer. Le British Museum de Londres met en vente jusqu’au 4 mars 20 NFC représentant des aquarelles de l’artiste britannique William Turner. Les reproductions, comme Internet, sont pleines, mais jouent avec l’effet de carence. Les publications éligibles “extrêmement rares” du musée sont au prix de 4 999 euros. Quant aux « insolites », ils ont tous trouvé ceux qui tiennent moins d’un mois pour un prix unitaire de 999 euros.Le London Museum n’en est pas à sa première expérience. En septembre, il avait vendu deux cents NFT Hokusai pour une somme à “sept chiffres”, raconte Jean-Sébastien Beaucamps, fondateur de…